La Cappadoce (Turquie) Avril 2010 -

Journal - Références
 

Dimanche 25/04/2010 : voyage vers Goreme en Capaddoce , voir ci-dessous

Lundi 26 avril :  vers la vallée Rose
    Matin,  à pied  vers le "musée en plein air" : trop de monde (10h)
   Première utilisation des copies d'écran de Google Map : On monte les lacets puis on coupe vers le chemin en hauteur "Meskedir".C'est sur un bout de plateau un peu plus haut que la large vallée de Goreme - Cavusin, et séparé du grand massif plateau au loin par une vallée inermédiaire.
   => Vue sur les roches des vallées au pied du grand massif-plateau.
   Continuation, on rejoint le large chemin de fond de vallée qui mène à Cavusin. Halte juste après le cimetière et avant le paquet de cars; jus d'orange pressée, puis déjeuner à Ottoman Restaurant, familial
   Retour vers la vallée rose 'Güllüdere' - Eglise aux 3 croix (repère 1), difficile re-descente sur le chemin. Puis on monte sur le plateau, on arrive sur une église (Haçli kilise -3- ?)...et une buvette.
   Longue descente vers le chemin du bas de la vallée, puis retour assez rapide sur Goreme par un  chemin plat quasi direct

Mardi 27 Avril : Zelve (triple vallée monastère) - Pachabagi (cheminées) -Cavusin (village)
    Grand ciel bleu. Un taxi pour Zelve (9h 1/4) Visite des 3 vallons de Zelve. Un tunnel passe de l'une à l'autre, il démarre au fond d'un premier dédale de salles/grottes et il faut se baisser ... on ne le prend pas ( claustrophobie !) mêlme si on entende longtemps un groupe qui le traverse...
  10h30 - 11h30 Zelve -> Pachabagi. On arrive par le haut, c'est une sorte de parc pour touristes avec les cheminées.
  11h30- 12h Pachabagi -> Cavusin. Sur le chemin de campagne(il doit y avoir un autre chemin plus haut dont on voit le départ en arrivant sur Cavusin), grand soleil chaud ; Monique a les bras nus; une paysanne qui sarcle son lopin l'interpelle, et elle semble toute contente quand Monique met son gilet, ce qui couvre ses bras...
    A Cavusin au pied du massif, il y a 2 sortes de dorsales rocheuses qui viennent du massif. La première, au nord, a une vieille église dont un coté a dû tomber, on voit l'intérieur; de l'autre coté une sorte de cirque avec des pigeonniers
    A 500 m, la zone touristique (cars, buvette) avec la 2ème dorsale rocheuse, et le début d'un vallon, avec beaucoup de maisons en ruines et un petit tunnel.

    Déjeuner au même restaurant que la veille, calme. On part  explorer une nouvelle vallée  ... mais le temps commence à se couvrir, l'orage gronde au loin. On abandonne, on coupe entre les gros rochers, on croise un groupe de japonais.
    Arrivée sur Goreme au moment où la pluie commence.
    Hammam  et massage pour Monique. Je loue une voiture pour le lendemain 8h30.

 Mercredi 28 Avril : Derinkuyu(Ville souterraine), Soganli( Vallée aux pigeonniers), Mustafapacha (ancienne ville grecque).
    Reveil en sursaut avant 7h, grand stress (cf. à coté :  incidents), petit déjeuner à l'intérieur (il a plu toute la nuit). Le loueur arrive à 'heure; il faut faire le plein, direction Ortahisar; premier poste d'essence sans essence, plus loin OK.
     Direction Kaymakli puis Derinkuyu (30 à 40 km), mais on est rentrée dans le brouillard ; on ne sait plus où on est, ni dans quel sens on va. Arrivée sur une plus grande route, sans panneau (bien sûr) : Monique dit que d'après l'itinéraire c'est à gauche; on sort la boussole qui indique qu'à gauche c'est plein Nord à l'inverse du sens voulu. On retourne, trouve un passant qui nous indique la direction de gauche et au bout d'un moment il y a un "bon" panneau. Fin du deuxième stress.
    Sur le plateau, vers Derinkuyu(1350 m), ville souterraine;  au loin  une sorte de cône volcanique, des routes larges, pas d'arbre, puis un gros bourg qui s'étale; bonne signalisation touristique, il y a déjà 3 cars sur le parking, un peu d'animation style Lourdes. Tickets, dans l'escalier un guide se propose.
    Il nous fait traverser des groupes de touristes, un dédale de boyaux où on doit se baisser ; au 3ème, 4ème ou 5ème étage souterrain (je ne sais) un grand groupe s'enfile dans une sorte de tunnel étroit et le guide nous annonce 110 marches à descendre pour voir la grande salle du bas ; il indique qu'on n'est pas obligé de suivre... je toppe immédiatement, et on poursuit dans le dédale des salles ... mais tétanisé par la claustrophobie je n'arrive même plus à déclencher l'appereil photo. Enfin à l'air libre, longue pose d'évacuation du 3ème stress !
    Le plafond de nuages est plus haut, on teste la boussole : à l'extérieur de la  voiture, on a retrouvé le vrai Nord ; retour dans la voiture : nord et sud s'inverse !
    Faut-il aller à Ilhara, vallée remarquable selon tous les guides ? J'ai trop peur de me perdre et de me retrouver sous la pluie, avec des guets inondés impraticables.
   Je préfère essayer Soganli, plus près, moins risqué. Un policier nous indique le chemin avec force gestes, et  - miracle - Soganli est bientôt fléché. Le plateau tout plat, puis une cassure, une vallée avec une petite route sympa s'élargit puis une vallée secondaire, Soganli, vers midi un premier village puis un second. Un peu plus loin, visite de l'église de la tête noire (Karabas). Des petits lopins très travaillés en fond de vallée; du bois coupé :  est-ce que le tronc de peupliers ne seraient pas ces poutres vues dans les maisons et soutenant les planchers, rondins écorcés et enduits mais non équarris?
   Nous sommes les seuls dans le vaste restaurant, puis on grimpe au dessus du village pour aller voir une autre église taillée dans le cône d'un rocher et sculptée, et un église cachée et cassée.
   Retour direction Goreme - On s'arrête à Mustafapacha , anciennement grec, belles maisons.
   Traversée d'Urgup, vers la vallée Devrent des cheminées de fée de carte postale. Retour par Urgup avec arrêt à Catalkaya, ses trois grandes cheminées coiffées et son point de vue.

Jeudi 29 : Goreme, Uçhisar, Vallée Zemi : ballade organisée avec Google Map.
 De Goreme vers Uçhisar, puis on rejoint le début haut de la vallée Zemi, qui nous débouche  entre le musée en plein air et le village de Goreme.
   De Goreme, un chemin avec des tunnels creusés par le ruisseau, qui a gonflé avec la pluie d'hier et prend souvent la place du chemin. Soleil, marche calme entre les parois rocheurs, des peupliers, le pépiement des oiseaux et le bruit du ruisseau.
    Au lieu de remonter très tôt sur Uçhisar, j'essaie une vallée pour tenter de longer le bourg, mais on arrive au pied d'une cascade. Un autre embranchement étroit avec un verger et des campeurs sauvages qui plient leur tente; ils sont descendus directement d'Uçhisar et ne savent pas si on peut remonter la petite vallée. Par contre on aperçoit un groupe entamant la montée directe - on les suit - ils escaladent un passage, à un endroit où je ne sais pas s'il y a un passage par le bas. Monique voit que ce sont des français, demande de l'aider pour escalader, elle est hissé, agrippée à un baton que tire le guide, même chemin pour moi; c'est un groupe Nomade-Aventure, ils disent qu'il y a un passage par le bas, mais avec des chiens.
     Plus loin , le guide m'indique comment rejoindre la vallée des pigeons qui longe Uçhisar, et on finit par débboucher sur le parking à touristes cité dans le guide du routard.
   Puis chemin presque plat (mais on sens la montée) sur le plateau, le soleil chauffe à midi. On rejoint la route avec baraque de souvenirs au début de la Vallée de Zemi, avec un panneau indiquant 5600m et, pour commencer on descend par des marches taillées dans la pierre. Bientôt on s'arrête pour le casse-croûte.
   Puis ballade très tranquille, près d'une heure, personne d'autre, sentier en légère descente, plein de cris d'oiseaux très différents, avec le bruit de l'eau, et on admire la végétation du fond de vallon .
    Une première difficulté pour Monique, puis une deuxième : 5m très raides mi-terre mi-rocher, sans alternative... par rassurant, on passe quand même avec un arbuste et un arbre comme relais et en faisant des "carres" comme au ski avec nos chaussures... et si on devait faire demi-tour ? Arrive un couple de touristes (les premiers dans la vallée), cela rassure. Puis le chemin et le ruisseau souvent se confondent, plusieurs tunnels.
    Retour sur Goreme, orange pressée, douche, puis direction le Musée en plein air, peu avant 5 heures. Les cars commencent à partir; un gardien finit par nous apprendre (un peu tard) que l'on peut photographier sans flash, il nous explique les fresques de l'église à la sandale.

Vendredi 30 Avril :  vallée Rouge (Kizilçukur) retour parvallée Zindönönü.
   En route dés 8h, on rejoint l'entrée du chemin ; au bout d'un moment, juste après une fourche, un homme nous hèle du haut d'un rocher pour nous expliquer que l'option prise par la droite est la moins jolie et que c'est plus beau par la gauche tout en aboutissant aussi sur le parking (parking de fin de la route qui ^ène au pied du massif avec belle vue).
   Descente par une autre vallée (Zindönönü), un estaminet couvert, jus d'orange, église, pressoire; le tout tenu par uncouple très civil avec enfant tandis qu'une vieille dame bine le jardin fleuri.
.   Encore un aiguillage indiqué par 2 françaises qui reviennent d'un cul de sac. Longue descente en zig-zag le long d'un apic. En bas on découvre un chemin alternatif passant par des échelles de fer et un long tunnel (nécessitant une lampe). Déjeuner, retour par le chemin sur une crête.

Samedi 1er Mai : avant de partir à midi pour l'aéroport on se ballade au dessus de Goreme

 

 

Goreme : gros bourg dans une large vallée à 1100 m, centre de la Cappadoce touristique, mais aussi encore très agricole.
   Dominé au sud-ouest par le rocher d'Uçhisar, , la rue principale du bourg au pied du rocher est à 1330 m ...

Au loin, au nord-est, le grand massif plateau d'où partent les plus belles vallées :
- Güllüdere :  rose (vallée)
- Kizilçukur : rouge (vallée)
- Zindönönü : ? autre vallée .

Au nord de ce massif : la triple vallée monastère de Zelve

Au sud d'Uçhisar, le départ (1395m) de la vallée de Zemi qui rejoint près de Goreme


 Incidents de voyage

A l'aller, correspondance à Istamboul pour Kayseri. 1h15 de battement prévu, mais le retard à l'arrivée, sur la piste, les 3/4 d'heure de queue pour le passeport, nous font rater l'avion. Heureusement la compagnie fait immédiatement le changement pour un autre vol le soir. Pour prévenir l'hotel qui doit faire le transfert Kayseri-Goreme  (80km), je n'arrive pas à me faire comprendre au téléphone, tension, Monique y arrive...

Mercredi 28 Avril, reveil en sursaut avant 7h au cri de Monique : "où est mon sac ? ", sac avec tous les papiers. On cherche partout : rien, elle pense ne pas l'avoir ramené du restaurant la veille au soir ... pas de copie des papiers... début de stress. On se dit que l'on ira voir à 8h à l'accueil de l'hôtel ... on va voir le restaurant, qui ne s'appelle pas Ottoman , mais Antolia Kitchen ; personne à cette heure. On fait un tour dans les vieilles rue pour gére le stress jusqu'à 8h. On repasse près du restaurant , toujours rien, et en s'éloignant on voit un passant qui allume une cigarette en marchant, Monique : c'est le garçon du restaurant ! ... il ouvre la porte du restaurant ... le sac est là ! 


 La préparation

Janvier :  je bloque une semaine de congé fin avril et Monique opte pour la Cappadoce sur 3 choix. Je regarde toutes les agences type Nomade Allibert Terre d'Av et aussi des turcques. Pas de tour qui convienne mais cela donne une bonne idée des coins intéressant, des randonnées, je complète par les guides.
Il y a beaucoup de randonnées à faire, malheureusement il n'y a pas de carte détaillées, et les divers schémas trouvés montre de bonne variantes de représentation ...
Heureusement Google Map permet de se faire une idée et je prends beaucoup de copies d'écran que j'assemble pour me faire des cartes. Assez difficile à lire parceque l'on ne sait pas très bien voir le relief, et des zones difficilement interpretables:
Ci-dessous Goreme-Uçhisar et vallée Zemi :

On doit pouvoir faire beaucoup de ballades à partir de Goreme.

Des hotels ont des sites sur internet, et certains indiquent qu'ils font des transferts aéroport. D'où l'avion pour Kayseri (par Istamboul avec Turkish air line pour être sur des correspondances : cela a servi) et hotel (Kelebeck) pour la semaine à Goreme avec transfert.
On verra toujours sur place si le mode de circulation permet d'envisager une location de voiture ou s'il faut s'en remettre à des agences locales.